21/02/2013

CONSTRUCTION

Après le splendide défilé Fendi pour l'hiver prochain, censé 'relire la fourrure' selon Karl, certains se demandent certainement comment ce genre de chef d'oeuvre a bien pu voir le jour. Pour faire le même à la maison, le Credo de la Fourrure (notre nom en français, cqfd) vous livre le secret, le dessous des doublures de soie.


Tout commence naturellement par des pelleteries, si possible pas tachées de sang comme le prétendent nos amis les FBB. En l'occurence sur ce modèle, du vison rasé et lustré. Les pelleteries sont d'abord clouées pour les assouplir puis coupées selon la forme du patron. 
Sur ce manteau, les pelleteries sont traitées en pleine peau, par opposition aux allonges qui consistent à étendre en longueur une peau. 
Les bandes de fourrure orange et blanches n'ont pas été assemblées en un seul coup, je vous rassure! Essayez un peu de coudre en tournant des bandelettes de vison rasé de 3 cm de large, on en reparle haha! 

Bref, les pelleteries assemblées, la pièce finale est clouée à nouveau. Reste toute la finition, à savoir le padouage sur les bords du manteau pour le consolider, le toilage et le percalinage pour l'épaisseur et la chaleur. Car ce n'est pas tant le poil qui tient chaud mais ce qu'il y a derrière. 

C'était la petite minute technico artisanale, il y en aura d'autre, keep in touch! 

11/02/2013

PUNCH

Mais qui pourrions nous bien frapper avec ces nouveaux accessoires en poils qui s'auréoleront à coup sur d'un sold out complet l'hiver prochain? Suivez mon regard !

Alexander Wang

Altuzarra 

04/02/2013

EFFETS

Depuis le temps que nous écumons et lisons avec rage et désespoir les articles simplistes de nos amis de la FBB ( Fondation Brigitte Bardot ), nous avons pu constater une récurrence de certains arguments, comme si de fait, ils étaient irréfutables.
Nous prenons donc ce jour nos plumes beaumarchistes (oui je sais que cet adjectif n'existe pas) et contre attaquons en prodiguant quelques conseils bien sentis. 

L'argument le plus employé est celui qui annonce au monde que les animaux sont tués de façon violente et dans un bain de sang. Bien. Oui, c'est un fait la mort n'est pas un passage forcément agréable pour tous, encore moins quand nous naissons poulets casher ou hallal. Les autres se félicitent chaque jour de n'être que de vulgaires coqs qui périront d'un violent coup de massue, merci pour eux. 
Et tandis que certains animaux subsistent grâce à un liquide rougeâtre qui semble être plasmique, on nous informe que les animaux, à la peta, carburent à l'antigel! 
Mais, chers FBB, pourquoi tacher de sang indélébile une peau qui se vendrait 300 euros sur le marché? 

Un deuxième exemple qui fait toujours mouche dans les cercles FBB, est celui du consommateur lésé. 
Prenons un fait réel récemment révélé par un certain canard : quand un pack d'îles flottantes yo****t est acheté, le consommateur n'achète en réalité qu'un tas d'eau et d'additifs. Le problème semble le même, ces malhonnêtes fourreurs sans scrupules nous refourguent sous le manteau de la vraie fourrure!! Quelle honte. 
Alors pour que l'on ne vous y reprenne plus à trouver super le gilet en lapin VERITABLE de Gaelle la végétalienne made in Morvan, appliquez cette règle d'or facile à respecter. 
Ne jamais au grand jamais se promener dans le triangle d'or Bonne Nouvelle-Poissonnière-Strasbourg St Denis. C'est votre Tartare à vous, les FBB, il n'y a que des fourreurs, des pelleteries à perte de vue et tout ce que vous y achèterez sera de l'animal 100% vrai. 

Alors qu'on ne vous voie plus à taguer les vitrines ou boucher à la colle les serrures de nos fourreurs ok? Sinon, on vous balancera les restes de l'atelier du hamburger. 

24/12/2012

METTEZ VOUS A POIL

Il est légitime de se questionner sur l'utilité de concevoir et de porter des vêtements en êtres vivants innocents, oui. Il est légitime de se questionner sur le sens de la futilité, en effet. Il est légitime d'en pleurer à genoux, c'est une option.
Il est encore plus légitime de se positionner de façon rationnaliste sur ce comportement qui en est dépourvu. Amis défenseurs, je vous le demande, POURQUOI S'HABILLE T-ON ? Oui, pourquoi mais pourquoi ?
Eh bien, à l'exemple de vos arguments, il ne sert sensiblement à rien de prendre la peine tout les matins de s'habiller. Tout ça pour plaire au mari, aux copines, pour rivaliser, jalouser, faire parler. Tout comme le souligne un de vos slogans favoris, plutôt à poil qu'en fourrure! A l'image du cynique Diogène de Sinope, nous nous mettrons bientôt à boire dans les fontaines, nous onaniser devant des statues, et à chercher un Homme! Amis peta, faites comme lui! Ne mettez plus de vêtements de coton, qui comme chacun sait pompent les réserves vitales d'eau, ne vous emmitouflez plus dans des manteaux de pétrole, fuyez la caresse de la soie, obtenue à partir du stakhanovisme du vers à soie epuisé, ebouillanté, exploité.
Tirons la sonnette d'alarme sur cette honte sociétale, cette manie infâme de couvrir ses attributs distinguants, au détriments de tant d'êtres vivants! Découvrez vous! Pour les vers à soie, les moutons, les poissons et les fossiles de dinosaures!
Pardon. je m'emporte. Mais il me semble bien que depuis Néandertal, les Hommes se vétissent. De peaux. De bisons priscus, de tigres à dents de sabre, de chevaux sauvages. Déjà 200 000 ans que nous cohabitons en totale harmonie avec la nature, la régulant, la pérennisant au fil du temps. Si des espèces disparaissent, replongez vous dans vos manuel de Buffon, ce sont pas les bêtes à poils. Ce sont celles chassées pour leur ivoire, leur graisse, celles dont nous saccagons l'habitat depuis le début de l'ére industrielle. Mais certainement pas les renards bleus, sauvés in extremis par les élevages que vous voulez faire fermer ou les phoques qui désormais pullulent sur les plages, de l'Alaska jusqu'en Australie et causent d'immenses dégâts au sein de l'écosystème.

L'homme, un animal comme les autres, avec poils et instinct, plus grand prédateur terrestre qui a su évoluer (un peu) plus que les autres. Nous régnons sur la Terre comme autrefois les raptors, nous chassons comme les tigres et les loups le font. Nous équilibrons la nature, faisant partie intégrante avec elle-même.
Et ne distribuez plus de tracts anti-fourrure, ça par contre ça décime les forêts.



Photo, Meret Oppenheim, Breakfast in fur, 1936 (un jour nous vous donnerons la clé de cette installation, pour l'instant nous pensons qu'elle a sa place en tant qu'illustration de cet article.)

20/12/2012

CREED

Mesdames, Messieurs, Animaux, Frères de lutte, Chats, Lions et à la rigueur, humains! La vérité révélée, enfin, dans les pages de notre blog! Oui! La vérité vraie celle, irréfutable, qui nous éclairera tous et pour toujours sur cette pratique paienne, sauvage et barbare qu'est l'art de fourrer.
Désespoir pour vous, mes chers amis de la Peta, mes chers compatriotes de la fondation Brigitte Bardot car aujourd'hui, vous n'êtes plus seuls. Non, vous n'assenerez plus d'attaques gratuites, plus d'affirmations fausses et volontairement arrangées à votre goût. L'ére de votre tyrannie de bas étage est ter-mi-née.

Nous avons tenté tant bien que mal d'instaurer un dialogue équitable et valable avec vous. Votre extremisme vous a mené à faire d'immondes comparaisons avec certains camps de la mort. J'aime autant vous dire dès maintenant que vous avancez parfois des arguments effroyables, comme faire des manteaux en peaux d'humains, ce qui je vous rassure a déja été fait. Il y a même eu des lampes, vengeance tardive des abats-jour en vessie de porc, mais ce genre de chose fut réalisé ... entre les années 1939 et 1944. Belle vengeance.
Nous disions donc qu'aujourd'hui une conversation argumentée n'est plus possible avec vous. Les défenses des professionnels de la fourrure étant minces, nous relevons le pari d'informer le monde, du moins la France, des pratiques en cours dans cet univers méconnu et ce, sans vos ignobles commentaires qui ne mènent de toute façon nulle part.
Car ce que vous défendez, chers comparses, ce sont des espèces parfaitement viables et qui n'ont nul besoin d'être défendues (il me semble qu'elles savent très bien le faire toutes seules.) En revanche, les gluants amphibiens pour lesquel vous ne faites rien, disparaissent eux par centaines tandis que les élevages assurent la perennité des renards bleus de Suède ou que les zoos dans lesquels vous répugnez à mettre les pieds sauvegardent avec acharnement les derniers tigres du Bengale, éléphants d'Asie et autres ours.

Ceci n'est qu'une introduction au blog, et nous la terminerons par une réplique de Beaumarchais qui vous aurait rétorqué, tout comme nous, "vouloir prouver que j'ai raison serait accorder que je puisse avoir tort."
Compteurs à zéro !